Vitamine C, la vitamine D et le glutathion, le NAC et le zinc aident le corps à lutter contre les infections.
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- 19 oct.
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Le protocole 100 % naturel : - validé par la science mais oublié par la médecine
Xavier Bazin (Auteur) Paru le 9 octobre 2025
les rôles de la vitamine C, de la vitamine D, du zinc, du glutathion et de la N-acétylcystéine (NAC) dans la protection du corps contre les infections et le maintien d’une bonne santé.
Le bon fonctionnement du système immunitaire dépend d’un ensemble complexe de vitamines, minéraux et antioxydants agissant en synergie pour protéger le corps contre les infections. Parmi eux, la vitamine C, la vitamine D, le zinc, le glutathion, la N-acétylcystéine (NAC) et même le sel marin jouent des rôles essentiels et complémentaires.
La vitamine C : le bouclier antioxydant de l’immunité
Découverte par Albert Szent-Györgyi, la vitamine C est célèbre pour son action antiscorbutique, mais elle est surtout un antioxydant majeur. Elle neutralise les radicaux libres produits lors des infections, soutient la production des globules blancs et améliore leur efficacité. Elle contribue aussi à la synthèse du collagène, indispensable à l’intégrité des muqueuses, première barrière contre les agents infectieux.
La vitamine D : l’hormone du soleil au service du système immunitaire
La vitamine D, connue pour son rôle dans la santé osseuse, agit également comme une véritable hormone immunomodulatrice. Elle régule l’activité des cellules de l’immunité innée et adaptative, stabilise les tissus et réduit les risques d’infections. Des études ont montré qu’une carence en vitamine D augmente la sensibilité aux maladies respiratoires et infectieuses. Maintenir un taux adéquat de vitamine D grâce à une exposition solaire raisonnable et à une alimentation adaptée renforce donc les défenses naturelles.
Le zinc : l’oligo-élément des enzymes et des défenses
Le zinc est un micronutriment vital, présent dans plus de 300 réactions enzymatiques. Il favorise la cicatrisation, la croissance cellulaire et la production d’anticorps. Une carence en zinc se traduit par une vulnérabilité accrue aux infections et un retard de guérison. Son équilibre est toutefois essentiel : un excès peut perturber l’absorption d’autres minéraux tels que le cuivre.
Le glutathion : l’antioxydant maître
Le glutathion, produit naturellement par le corps, agit comme un régulateur central du stress oxydatif. Il protège les cellules contre les dommages, soutient la détoxification et renforce la fonction immunitaire. Des taux faibles de glutathion sont associés à plusieurs maladies chroniques, au vieillissement prématuré et à une sensibilité accrue aux infections. La supplémentation ou le soutien de sa production naturelle permet d’améliorer la résistance du corps.
La N-acétylcystéine (NAC) : le précurseur soufré du glutathion
La NAC est un dérivé de la cystéine, un acide aminé soufré. Son principal avantage réside dans sa capacité à augmenter les niveaux de glutathion dans les cellules, tout en offrant des propriétés antioxydantes et mucolytiques. Elle aide à fluidifier les sécrétions bronchiques et à protéger les voies respiratoires, tout en soutenant les processus de détoxification.
Le sel et l’eau de mer : une approche naturelle pour purifier les voies respiratoires
Depuis des siècles, l’eau salée est utilisée pour nettoyer et apaiser les muqueuses. L’irrigation nasale saline, héritée des pratiques ayurvédiques, est aujourd’hui reconnue par de nombreuses sociétés médicales pour prévenir et traiter les affections des voies respiratoires supérieures : sinusites, rhinites, allergies et infections virales.Les solutions à base d’eau de mer, riches en minéraux comme le magnésium, le calcium et le potassium, améliorent l’hydratation des muqueuses, facilitent le transport du mucus et réduisent l’inflammation. Elles renforcent ainsi les défenses mécaniques et biologiques du nez et des sinus.
La thérapie par le sel — appelée halothérapie lorsqu’elle se pratique en inhalation dans un environnement contrôlé — a également démontré des effets bénéfiques sur la fonction respiratoire, en particulier chez les personnes souffrant d’asthme, de bronchite chronique ou de broncho-pneumopathie obstructive (BPCO). Les microparticules de sel pur possèdent des propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires, et favorisent la clairance des voies respiratoires tout en réduisant les allergies.
Une harmonie entre micronutriments et pratiques naturellesLa combinaison de ces éléments crée une défense intégrée :
La vitamine C, le glutathion et la NAC agissent comme antioxydants protecteurs.
La vitamine D et le zinc régulent et renforcent les réponses immunitaires.
L’eau salée et le sel marin soutiennent la santé des muqueuses et des voies respiratoires, limitant l’entrée des agents pathogènes.
Ainsi, une bonne hygiène de vie combinant une nutrition riche en micronutriments essentiels, une exposition modérée au soleil et l’utilisation régulière de solutions salines constitue une approche naturelle, simple et efficace pour soutenir le système immunitaire et préserver la santé respiratoire.
Vitamin C
Vitamin C: A Comprehensive Review of Its Role in Health, Disease Prevention, and Therapeutic Potential
Depuis sa découverte par Albert Szent-Györgyi et son utilisation dans le traitement du scorbut, la vitamine C a suscité l'intérêt de nombreuses études en raison de ses propriétés uniques.
Elle est un cofacteur important dans la synthèse du collagène et des hormones, et intervient dans l'immunité, l'absorption du fer et les processus nécessitant des antioxydants.
Ainsi, cette revue vise à souligner l'importance et l'utilité de la vitamine C dans l'amélioration de la qualité de vie et la prévention de diverses maladies (par exemple, les maladies chroniques, les maladies cardiovasculaires, le cancer), mais aussi dans son utilisation dans les traitements contre les infections, les maladies neurodégénératives et le cancer.
Bien que les études présentées fournissent des informations essentielles sur les propriétés de la VIC et ses effets bénéfiques sur la santé, certaines études contredisent ces théories. À cet égard, des études supplémentaires sur des échantillons plus importants et sur une période plus longue sont nécessaires pour démontrer le potentiel thérapeutique de ce nutriment. Cependant, la VIC reste une vitamine nécessaire qui doit être consommée quotidiennement pour maintenir une santé optimale et prévenir les carences pouvant entraîner le scorbut et ses complications associées.
Vitamin D
Immunologic Effects of Vitamin D on Human Health and Disease
La vitamine D est responsable de la régulation du métabolisme du calcium et du phosphate et du maintien d'un squelette minéralisé sain. Elle est également connue comme une hormone immunomodulatrice. Des études expérimentales ont montré que la 1,25-dihydroxyvitamine D, la forme active de la vitamine D, exerce des activités immunologiques sur plusieurs composants du système immunitaire inné et adaptatif, ainsi que sur la stabilité de la membrane endothéliale. Une association entre de faibles taux sériques de 25-hydroxyvitamine D et un risque accru de développer plusieurs maladies et troubles liés au système immunitaire, notamment le psoriasis, le diabète de type 1, la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, la tuberculose, la septicémie, les infections respiratoires et la COVID-19, a été observée.
En conséquence, un certain nombre d'essais cliniques visant à déterminer l'efficacité de l'administration de vitamine D et de ses métabolites pour le traitement de ces maladies ont été menés, avec des résultats variables. Il est intéressant de noter que des données récentes suggèrent que certaines personnes pourraient bénéficier davantage ou moins de la vitamine D que d'autres, car des différences interindividuelles importantes ont été observées dans l'expression génétique globale des cellules mononucléaires du sang périphérique humain en réponse à une supplémentation en vitamine D. Bien que le niveau optimal de 25-hydroxyvitamine D sérique reste sujet à débat, il est conseillé d'augmenter l'apport en vitamine D et de s'exposer raisonnablement au soleil afin de maintenir le taux de 25-hydroxyvitamine D sérique à au moins 30 ng/mL (75 nmol/L), et de préférence entre 40 et 60 ng/mL (100-150 nmol/L) pour atteindre un état de santé général optimal.
Real-world evidence for the effectiveness of vitamin D supplementation in reduction of total and cause-specific mortality
Cette vaste étude suggère que, dans la réalité, l'efficacité des suppléments de vitamine D dans la réduction de la mortalité pourrait être au moins aussi bonne que celle observée dans les ECR.
The health effects of vitamin D supplementation: evidence from human studies
The Role of Vitamin D in Health and Disease: A Narrative Review on the Mechanisms Linking Vitamin D with Disease and the Effects of Supplementation
L'insuffisance ou la carence en vitamine D (VDD) est une affection très répandue dans la population générale. La vitamine D est nécessaire à une minéralisation osseuse optimale, mais outre ses effets sur les os, des études précliniques et observationnelles suggèrent que la vitamine D pourrait avoir des actions pléiotropiques, tandis que la VDD a été associée à plusieurs maladies et à une mortalité toutes causes confondues plus élevée. Ainsi, la supplémentation en vitamine D est considérée comme une approche sûre et peu coûteuse pour améliorer la santé, en particulier chez les populations fragiles
Ainsi, la supplémentation en vitamine D est considérée comme une approche sûre et peu coûteuse pour améliorer la santé, en particulier chez les populations fragiles. Alors qu'il est généralement admis que la prescription de vitamine D chez les sujets atteints de VDD présente des avantages démontrables pour la santé, la plupart des essais cliniques randomisés, bien que soumis à des contraintes de conception, évaluant les effets de la supplémentation en vitamine D sur diverses maladies n'ont pas réussi à démontrer les effets positifs de la supplémentation en vitamine D.Dans cette revue narrative, nous décrivons d'abord les mécanismes par lesquels la vitamine D peut jouer un rôle important dans la physiopathologie des troubles évoqués, puis nous présentons des études qui ont examiné l'impact de la carence en vitamine D et de la supplémentation en vitamine D sur chaque trouble, en nous concentrant particulièrement sur les essais cliniques randomisés et les méta-analyses.Malgré l'abondante littérature existante sur les actions pléiotropiques de la vitamine D, de nouvelles approches de recherche tenant compte et contournant les difficultés inhérentes à l'étude des effets de la supplémentation en vitamine D sur la santé sont nécessaires pour évaluer les effets bénéfiques potentiels de la vitamine D. L'évaluation de l'ensemble du système endocrinien de la vitamine D, plutôt que des seuls taux de 25-hydroxyvitamine D avant et après le traitement, l'utilisation de doses adéquates et physiologiques de vitamine D, le regroupement en fonction des taux de vitamine D atteints plutôt que de la quantité de supplémentation en vitamine D que les sujets peuvent recevoir, et un suivi suffisamment long sont quelques-uns des aspects qui doivent être soigneusement pris en compte dans les études futures.
ZINC
Cette revue fournit un aperçu concis des aspects cellulaires et cliniques du rôle du zinc, un micronutriment essentiel, dans la physiologie humaine et aborde les états pathologiques liés au zinc. Le zinc ne pouvant être stocké en quantités importantes, un apport alimentaire régulier est essentiel. ZIP4 et/ou ZnT5B transportent les ions zinc alimentaires du duodénum vers les entérocytes, ZnT1 transporte les ions zinc des entérocytes vers la circulation sanguine, et ZnT5B (transporteur bidirectionnel de zinc) facilite la sécrétion endogène de zinc dans la lumière intestinale. Les promoteurs présumés de l'absorption du zinc qui augmentent sa biodisponibilité comprennent les acides aminés libérés par la digestion des protéines et le citrate, tandis que les phytates alimentaires, la caséine et le calcium peuvent réduire la biodisponibilité du zinc. Dans la circulation sanguine, 70 % du zinc est lié à l'albumine, et la majeure partie du zinc présent dans l'organisme se trouve dans les muscles squelettiques et les os. Le zinc est principalement éliminé par les selles, l'urine, la sueur, les menstruations et le sperme. Une consommation excessive de zinc peut inhiber l'absorption du cuivre et du fer, entraînant respectivement une carence en cuivre et une anémie. La toxicité du zinc peut avoir des effets néfastes sur le profil lipidique et le système immunitaire, et son traitement dépend du mode d'acquisition du zinc. La carence en zinc acquise se manifeste généralement plus tard dans la vie, parallèlement à des facteurs de risque tels que les syndromes de malabsorption, mais des médicaments tels que les diurétiques et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine peuvent également provoquer une carence en zinc. L'acrodermatite entéropathique, une carence en zinc héréditaire due à une mutation du gène SLC39A4 (codant pour ZIP4), est présente dès la naissance. Le traitement consiste en une supplémentation en zinc sous forme de gluconate de zinc, de sulfate de zinc ou de chlorure de zinc. Il convient de noter que la supplémentation orale en zinc peut réduire l'absorption de médicaments tels que la ciprofloxacine, la doxycycline et le risédronate.
Zinc in Health and Disease Condition-2nd Edition
Le zinc est un oligo-élément essentiel qui joue un rôle central dans de nombreux processus physiologiques, notamment la fonction immunitaire, la défense antioxydante, la signalisation cellulaire et la croissance
The role of zinc in life: a review
Le zinc est un élément courant dans l'environnement humain et naturel qui joue un rôle important dans de nombreux processus biologiques. Défini comme un oligo-élément essentiel, ou micronutriment, le zinc est indispensable à la croissance normale et à la reproduction de toutes les plantes et animaux supérieurs, ainsi que des êtres humains. Il joue également un rôle clé dans la croissance physiologique et remplit une fonction immunitaire. Il est essentiel au fonctionnement de plus de 300 enzymes, à la stabilisation de l'ADN et à l'expression génétique. Cette étude résume le rôle et les manifestations du zinc dans l'environnement, son importance pour la santé et le métabolisme humains, ainsi que son rôle physiologique. La toxicité, la tératogénicité, la cancérogénicité et les fonctions immunologiques du zinc sont décrites, en particulier en ce qui concerne les propriétés antioxydantes du zinc et son rôle dans la prévention du cancer.
Glutathion
Glutathione as a Marker for Human Disease
Le glutathion (GSH), souvent appelé « l'antioxydant maître », participe non seulement aux systèmes de défense antioxydants, mais aussi à de nombreux processus métaboliques, et son rôle ne saurait donc être surestimé. Une carence en GSH expose les cellules à un risque de dommages oxydatifs et, comme on pouvait s'y attendre, un déséquilibre en GSH est observé dans un large éventail de pathologies, notamment la tuberculose (TB), le VIH, le diabète, le cancer et le vieillissement. Il n'est donc pas surprenant que le GSH ait attiré l'attention des chercheurs en biologie et des pharmacologues comme cible potentielle pour une intervention médicale. Nous abordons ici le rôle joué par le GSH dans ces pathologies afin d'expliquer comment il peut être utilisé comme marqueur des maladies humaines.
Randomized controlled trial of oral glutathione supplementation on body stores of glutathione
Le glutathion (GSH), l'antioxydant endogène le plus abondant, est un régulateur essentiel du stress oxydatif et de la fonction immunitaire. Bien que la biodisponibilité du GSH oral ait été démontrée dans des modèles animaux de laboratoire, son efficacité chez l'homme n'a pas été établie. Notre objectif était de déterminer l'efficacité à long terme d'une supplémentation orale en GSH sur les réserves corporelles de GSH chez des adultes en bonne santé.
Les taux de GSH dans le sang ont augmenté après 1, 3 et 6 mois par rapport à la valeur de référence pour les deux doses. À 6 mois, les taux moyens de GSH ont augmenté de 30 à 35 % dans les érythrocytes, le plasma et les lymphocytes, et de 260 % dans les cellules buccales du groupe à forte dose (P < 0,05). Les taux de GSH ont augmenté de 17 et 29 % dans le sang et les érythrocytes, respectivement, dans le groupe à faible dose (P < 0,05). Dans la plupart des cas, les augmentations étaient dépendantes de la dose et du temps, et les taux sont revenus à leur valeur initiale après une période de sevrage d'un mois. Une réduction du stress oxydatif dans les deux groupes de dose de GSH a été indiquée par une diminution du rapport glutathion oxydé/réduit dans le sang total après 6 mois. La cytotoxicité des cellules tueuses naturelles a plus que doublé dans le groupe à forte dose par rapport au placebo (P < 0,05) au bout de 3 mois. conclusion : Conclusions : Ces résultats montrent, pour la première fois, que la consommation quotidienne de compléments alimentaires à base de GSH était efficace pour augmenter les réserves de GSH dans l'organisme.
An Update on Glutathione's Biosynthesis, Metabolism, Functions, and Medicinal Purposes
Le glutathion (GSH) a fait l'objet d'un intérêt scientifique croissant au cours des dernières décennies. Il joue un rôle crucial dans tous les processus physiologiques majeurs en fournissant des défenses antioxydantes grâce à sa participation aux réactions redox cellulaires dans le corps humain et d'autres organismes vivants. Le GSH participe également à la détoxification des xénobiotiques, à la protection des thiols protéiques contre la réticulation et l'oxydation, à la régulation du cycle cellulaire, au stockage de la cystéine, etc. Le rôle important du GSH dans les processus physiologiques les plus importants a été mis en évidence, notamment le maintien de l'équilibre redox et la réduction du stress oxydatif grâce à sa capacité à inactiver les espèces réactives de l'oxygène, de l'azote et du soufre. Il peut également améliorer la détoxification métabolique et réguler le fonctionnement du système immunitaire. Toutes ces caractéristiques en font un biomarqueur universel, car son équilibre est essentiel pour améliorer la santé et traiter certains troubles liés à l'âge. Cette revue présente un concept actuel de la synthèse et du métabolisme du GSH, ses principales fonctions dans un organisme vivant et en tant que précurseur et cofacteur, des données sur l'utilisation du GSH à des fins médicinales dans la prévention et le traitement de certaines maladies, ainsi qu'une stratégie nutritionnelle visant à maintenir un pool normal de GSH dans l'organisme. Les données ont été recueillies en recherchant des informations pertinentes dans plusieurs bases de données, telles que PubMed, Scopus, ScienceDirect et Google Scholar.
NAC et lien avec le soufre

La N-acétylcystéine ou acétylcystéine ou NAC est un acide aminé non essentiel, qui stimule la production de glutathion, un antioxydant. La N-acétyl-cystéine, également connue sous l'acronyme NAC, est un dérivé de l'acide aminé soufré L-cystéine.
La NAC est un précurseur du glutathion, un antioxydant cellulaire endogène. L’avantage de la NAC par rapport à la cystéine et au glutathion est son absorption orale et sa biodisponibilité supérieures
Utilisation d’acétylcystéine pour la prévention de la néphropathie induite par les produits de contraste iodés : des résultats qui sentent le soufre
Nettoyer ces voies respiratoires par l'eau salé
The Role of Seawater and Saline Solutions in Treatment of Upper Respiratory Conditions
L'histoire de l'irrigation nasale saline (INS) est en effet longue, puisqu'elle remonte aux anciennes pratiques ayurvédiques et s'est implantée en Occident au début du XXe siècle. Aujourd'hui, un nombre croissant d'articles traitent des effets de la SNI, qu'il s'agisse d'études in vitro, d'essais cliniques randomisés ou de revues de la littérature. Sur la base des recommandations de la plupart des associations professionnelles européennes et américaines, l'eau de mer, seule ou en association avec d'autres préparations, a sa place dans le traitement de nombreuses affections des voies respiratoires supérieures (VRS), principalement la sinusite chronique (rhino), la rhinite allergique, les infections aiguës des VRS et la récupération postopératoire. De plus, compte tenu de ses multiples mécanismes d'action et des preuves de plus en plus nombreuses issues d'études récentes, les préparations à base d'eau de mer appliquées localement pourraient jouer un rôle important dans la prévention des infections virales et bactériennes des VRS. Dans cette revue, nous discutons des résultats publiés ces dernières années, en nous concentrant sur les préparations à base d'eau de mer et leur utilisation dans des conditions cliniques et quotidiennes, car ces produits offrent les avantages d'ions supplémentaires par rapport à la solution saline, présentent un excellent profil de sécurité et sont recommandés par la plupart des associations professionnelles dans le domaine de l'oto-rhino-laryngologie.
Salt Therapy as a Complementary Method for the Treatment of Respiratory Tract Diseases, With a Focus on Mold-Related Illness
La thérapie par le sel est utilisée depuis des millénaires, mais la thérapie moderne par le sel remonte aux mines et grottes de sel d'Europe et de Russie du début du XIXe siècle. Aujourd'hui, respirer dans le microclimat des grottes, avec leur température stable et leur humidité modérée à élevée, en présence de sodium, de potassium, de magnésium et de calcium et en l'absence de polluants atmosphériques et de pollen, est appelé spéléothérapie. L'inhalation de chlorure de sodium naturel pur (NaCl) dans un environnement contrôlé (température de l'air comprise entre 18 °C et 24 °C et humidité relative comprise entre 40 % et 60 %) est appelée halothérapie. Le principal ingrédient actif de l'halothérapie et de la spéléothérapie est constitué de particules d'aérosol de NaCl, qui pénètrent dans toutes les couches des voies respiratoires. L'inhalation de chlorure de sodium naturel pur (NaCl) dans un environnement contrôlé (température de l'air comprise entre 18 °C et 24 °C et humidité relative comprise entre 40 % et 60 %) est appelée halothérapie. Le principal ingrédient actif de l'halothérapie et de la spéléothérapie est constitué de particules d'aérosol de NaCl, qui pénètrent dans toutes les couches des voies respiratoires. Outre leurs propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires, les particules de sel facilitent également le transport mucociliaire et réduisent les niveaux d'immunoglobuline E (IgE). Des essais cliniques ont confirmé que la thérapie par le sel est une option efficace pour soulager les symptômes et améliorer les paramètres fonctionnels dans les cas de sinusite, de bronchectasie, de bronchite chronique, d'asthme léger à modéré et de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Il a été démontré que le rinçage avec une solution saline hypertonique est bénéfique pour réduire l'inflammation des voies respiratoires chez les patients atteints de bronchiolite. En plus de la prévention, la thérapie par le sel devrait être recommandée comme thérapie complémentaire chez les patients exposés de manière prolongée au microbiote de l'air humide intérieur, qui peut endommager la muqueuse respiratoire. La thérapie par le sel est sûre et bien tolérée.


















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