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  • Photo du rédacteur1.centre.s.o.s SAPINA

Symptômes de Vertige , étourdissement et trouble vestibulaire (VPPB)

Dernière mise à jour : 5 mai 2021


Rééducation vestibulaire pour améliorer les vertiges, l'équilibre et la mobilité chez les patients ayant un syndrome vestibulaire périphérique unilatéral.



VPPB sont des vertiges paroxystique positionnel bénin


Les personnes souffrant de déficits vestibulaires ressentent souvent des vertiges et des troubles de la vision, de l'équilibre ou de la mobilité. Les syndromes vestibulaires unilatéraux et périphériques (UPVD) sont les syndromes qui affectent un côté du système vestibulaire (unilatéral) et seulement la portion du système se trouvant à l'extérieur du cerveau (périphérique - partie de l'oreille interne). Quelques exemples de ces syndromes comprennent le vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB), la névrite vestibulaire, la labyrinthite, la maladie de Ménière unilatérale ou des déficits vestibulaires faisant suite à une intervention chirurgicale comme la labyrinthectomie ou l'exérèse d'un neurinome de l'acoustique. Pour traiter ces syndromes, la rééducation vestibulaire est de plus en plus utilisée ; elle consiste en divers schémas thérapeutiques fondés sur le mouvement. Dans le cadre de la rééducation vestibulaire, le patient peut apprendre à provoquer les symptômes pour désensibiliser le système vestibulaire, à coordonner le mouvement des yeux et de la tête, ce qui améliore l'équilibre et l'aptitude à marcher, ainsi qu'obtenir des informations sur le déficit et sur la façon d'y faire face ou de devenir plus actif. Caractéristiques des études

Nous avons recensé 39 essais contrôlés randomisés (avec un total de 2 441 participants) portant sur l'utilisation de la rééducation vestibulaire pour ce type de troubles. Toutes les études utilisaient une forme de rééducation vestibulaire et comprenaient des adultes vivant au sein de la communauté avec des UPVD symptomatiques et avérés. Les études variaient dans le sens où elles comparaient la rééducation vestibulaire à d'autres formes de prise en charge (médicaments, soins habituels ou manœuvres passives, etc.), à des interventions témoins ou placebo ou encore à d'autres formes de rééducation vestibulaire. L'utilisation de différents critères d'évaluation constituait une autre source de variation entre les études (rapports de vertige, améliorations de l'équilibre, vision ou marche, capacité de prendre part à la vie quotidienne, etc.).

Principaux résultats

En raison de la variation entre les études, seul un regroupement (mise en commun) limité des données a été possible. Les résultats de quatre études ont pu être combinés. Ils révélaient que la rééducation vestibulaire était plus efficace que l'intervention témoin ou que la fausse intervention pour améliorer les rapports subjectifs de vertige et la participation aux activités de la vie quotidienne. Deux études ont donné un résultat combiné favorable à la rééducation vestibulaire pour améliorer la marche. Les autres études indépendantes étaient toutes favorables à la rééducation vestibulaire en termes d'améliorations dans des domaines tels que l'équilibre, la vision et les activités de la vie quotidienne. L'exception à ces résultats concernait le groupe spécifique de personnes présentant un VPPB, pour qui les comparaisons de la rééducation vestibulaire avec des manœuvres de repositionnement physiques spécifiques indiquaient que ces dernières étaient plus efficaces pour réduire le symptôme de vertige, en particulier à court terme. Cependant, d'autres études révélaient que l'association des manœuvres avec la rééducation vestibulaire était efficace pour améliorer le rétablissement fonctionnel à long terme. Aucun effet indésirable faisant suite à toute rééducation vestibulaire n'était rapporté. Dans les études réalisant une évaluation de suivi (de 3 à 12 mois), les effets positifs étaient maintenus. Aucune preuve n'indiquait qu'une forme de rééducation vestibulaire est supérieure à une autre. Il existe un ensemble croissant et cohérent de preuves favorables à l'utilisation de la rééducation vestibulaire chez les personnes souffrant de vertige et de déficit fonctionnel résultant d'un UPVD.

Qualité des preuves

Les études étaient généralement de qualité modérée à élevée, mais les méthodes utilisées variaient. Ces preuves sont à jour jusqu'au 18 janvier 2014

Conclusions des auteurs :

Des preuves, de modérées à solides, indiquent que la rééducation vestibulaire est un traitement efficace et sans danger pour le syndrome vestibulaire périphérique unilatéral, d'après un certain nombre d'essais contrôlés randomisés de haute qualité. Des preuves modérées indiquent que la rééducation vestibulaire permet une résolution des symptômes et une amélioration du fonctionnement à moyen terme. Cependant, certaines preuves révèlent que pour le groupe spécifique de personnes ayant reçu un diagnostic de VPPB, les manœuvres physiques (de repositionnement) sont plus efficaces à court terme que la rééducation vestibulaire fondée sur des exercices, bien que l'association des deux soit efficace pour la récupération fonctionnelle à long terme. Il n'existe pas suffisamment de preuves pour distinguer les différentes formes de rééducation vestibulaire.



Traitement


Pour les canaux antérieurs

1. Manœuvre de Kim

Kim et coll. décrivent une méthode libératoire qui fait suite au test diagnostique de Dix-Hallpike ; la séquence des manœuvres de repositionnement est illustrée. Dans leur travail, l’efficacité thérapeutique est de 96,7 % puisqu’elle a guéri 29 patients sur 30. Plus encore, elle a permis la résolution du vertige et du nystagmus dans 46,7 % des cas, en une fois, dans 80 % des cas en 2 tentatives et dans 93,3 % en 3 tentatives.

Vertige paroxystique positionnel bénin du canal semi-circulaire antérieur gauche. A : la tête du patient est tournée de 45° vers la droite (côté sain) ; B : le patient est mis en position couchée, avec la tête en hyperextension cervicale de 30° en dessous du plan horizontal du lit (2 minutes) ; C : la tête du patient est relevée en position horizontale, en restant tournée de 45° (1 minute) et D : retour en position assise avec le menton penché vers le bas (30°).




2. Manœuvre d’Epley inversée

Cette manœuvre a été proposée par plusieurs auteurs. Elle fait également suite au test diagnostique de Dix-Hallpike. L’intérêt de cette procédure réside dans le fait que le canal antérieur touché est débarrassé des otolithes par les mêmes séquences positionnelles que pour une canalolithiase postérieure controlatérale. La méthode de traitement et les différentes positions sont démontrées

Manœuvre d’Epley inversée pour le traitement d’une canalolithiase du canal semi-circulaire antérieur gauche.A : patient assis, tête tournée de 45° vers le côté sain (droit) ; B : le corps du patient est couché en arrière, la tête en hyperextension cervicale de 30° en dessous du plan horizontal du lit, toujours orientée du même côté ; C : la tête est tournée vers le côté affecté (gauche, oreille en position la plus basse) ; D : le patient est placé en décubitus latéral gauche, tête face au sol et E : retour en position assise.


3. Manœuvre de Yacovino

Dans une revue rétrospective en 2009, Yacovino a décrit une manœuvre thérapeutique pour laquelle le côté (droit ou gauche) du CSC affecté n’a pas besoin d’être identifié. Elle fait suite au test diagnostique par straight head-hanging. Il obtient une excellente réponse thérapeutique sur 13 patients. La procédure comporte 4 étapes avec des changements de position toutes les 30 secondes . En cas d’échec, la manœuvre peut être répétée. Dans cette étude, après une seule manœuvre, 84,6 % des patients étaient contrôlés. De manière globale, il était nécessaire de réaliser 1,23 fois la manœuvre pour traiter les patients avec succès.


Position 1 : tête droite en position assise ; Position 2 : manœuvre de straight head-hanging plaçant le patient en décubitus dorsal avec la tête en hyperextension de 30° en dessous de l’horizontale ; Position 3 : après 30 secondes, la tête est redressée menton contre poitrine et Position 4 : retour en position assise.






4. Manœuvre de Li

Li et col. ont développé des manœuvres de repositionnement basées sur la position de la tête qui déclenche le vertige, sans évaluer la direction du nystagmus. Cette méthode, qui fait également suite au straight head-hanging, a été appliquée sur 216 patients atteints de VPPB des canaux postérieur, horizontal et antérieur avec un taux de résolution du vertige de 96,7 %, tous types confondus. Cette manœuvre ne requiert pas la connaissance du côté affecté.



Après la manoeuvre de provocation en position de straight head-hanging (A), le patient est rapidement basculé en avant face contre la table d’examen (B). Cette position est maintenue durant 4 minutes.



Complications potentielles liées aux manœuvres thérapeutiques de repositionnement

Comme les canaux antérieurs et postérieurs sont connectés l’un à l’autre par la Crus commune, une conversion canalaire entre ces deux canaux peut survenir lors de la réalisation des manœuvres thérapeutiques de repositionnement. En effet, dans une étude rétrospective, 13 des 564 (2,3 %) patients avec un diagnostic initial de VPPB postérieur se sont convertis en VPPB du canal antérieur. A l’inverse, 5 des 41 patients (12,1 %) avec VPPB antérieur se sont convertis en VPPB postérieur.

ref: https://www.revmed.ch/RMS/2016/RMS-N-533/Vertige-paroxystique-positionnel-benin-du-canal-semi-circulaire-anterieur


En conclusion en Manœuvre GENERALE






http://www.cochrane.org/fr/CD005397/reeducation-vestibulaire-pour-ameliorer-les-vertiges-lequilibre-et-la-mobilite-chez-les-patients-ayant-un-syndrome-vestibulaire-peripherique-unilateral


Vertiges d’origine cervicale : mythe ou réalité ?


Quelle est l’origine des troubles chez les patients présentant des vertiges associés à des symptômes cervicaux ? Le diagnostic de vertiges d’origine cervicale, parfois retenu, est très controversé. Il n’y a pas de mécanisme pathophysiologique convainquant et il n’existe aucun test diagnostique objectif. Malgré l’absence de démonstration évidente de son efficacité, la thérapie manuelle peut être proposée à certains patients.



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